Le Lille piano(s) festival : Un sommet !

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Plus de 60 heures de musique, près de 15.000 auditeurs et une dizaine de lieux différents ont permis au Lille Piano(s) Festival de fêter dignement son dixième anniversaire. De très belles rencontres : Cyprien Katsaris, Paul Polivnick, Florent Boffard, Nicolas Stavy, Wilhem Latchoumia, Abdel Rahman El Bacha avec l'émergence d'un répertoire méconnu. Le jeune public n'était pas en reste avec différents spectacles, notamment Brundibar ou Pierre et le Loup version jazz.

Sokolov, colosse hypnotiseur

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Décidément, Grigory Sokolov est un pianiste qui sort résolument de l'ordinaire. Là où l'on se retrouve trop souvent face à des interprètes dotés d'intelligence et de sensibilité mais dont les moyens techniques n'arrivent pas toujours à exprimer toutes les intentions ou, au contraire, devant des pianistes aux doigts de fer mais trop souvent à court d'idées, on est, avec le grand musicien russe, en présence d'un véritable artiste aux moyens pianistiques apparemment illimités et doué d'une hauteur de vues peu commune qui va de pair avec une véritable originalité de pensée jointe à la faculté de créer un univers sonore et musical qui n'appartient qu'à lui.

Wilhem Latchoumia éblouissant

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Heitor Villa-Lobos: Tristorosa - As très Marias - A Lenda do Caboblo
Cirandas : Passa passa gavião - Que lindos ohlos
Ciclo Brasileiro:  Impressões Seresteiras - Festa no sertão - Plantio do Caboclo - Dança do indio branco
A Prolé do bébé: Branquinha - Morenhina - O Polichinelo
Alberto Ginastera: Danzas Argentinas : Danza del viejo boyero - Danza de la moza donosa - Danza del gaucho matrero

"O namenlose freude !"

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Malin Byström (c) Peter Knutson

Ludwig van Beethoven
Fidelio
Joie sans nom, en effet, après cette magnifique interprétation concertante du chef-d'oeuvre de Beethoven. Attention, il s'agit ici d'une version sur instruments anciens : le Cercle de l'Harmonie et le Choeur de chambre "Les Eléments" se portaient garants d'une approche authentique.

Rossinissimo à Salzbourg

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Rossinissimo, thème du Festival de Pentecôte 2014, le troisième sous la direction artistique de Cecilia Bartoli qui a déjà accepté de renouveler son mandat pour trois ans. Le programme bien garni proposait pendant cinq jours trois représentations d’opéra (deux Cenerentola et Otello), deux récitals de chant (Franco Fagioli et Joyce DiDonato), un récital de piano (David Fray), trois concerts (Stabat Mater, Petite Messe Solennelle, Gala-Rossini), trois représentations de marionnettes (Il Barbiere di Siviglia par le Salzburger Marionettentheater) et un diner de gala «à la Rossini», le tout accompagné d’une exposition (Rossini-mania Wien 1822) et la projection de films d’opéras de Rossini.