Franz LISZT (1811-1886)
Prometheus-Festklänge-Hamlet-Von der Wiege bis zum Grabe Orchester Wiener Akademie, dir.: Martin HASELBÖCK
2011-DDD-63'22-Textes de présentation en anglais, français et allemand-Membran 60255 Avouons une certaine appréhension à chaque fois que nous entamons l'écoute d'une galette qui nous propose des poèmes symphoniques de Liszt.
L’année Massenet (1912-2012) se termine en apothéose avec cette “recréation” de l’opéra Le Mage dans le cadre de la Biennale organisée par l’Opéra-Théâtre de sa ville natale. Recréation ? Oui, en quelque sorte, car l’oeuvre, créée en 1891 à l’Opéra de Paris, si elle connut un beau succès public (31 représentations), fut éreintée par la critique et jamais reprise, hormis une fugitive apparition à La Haye cinq ans plus tard. Il s’agit donc bel et bien d’une redécouverte totale. Comment appréhender cet oubli qui paraît incompréhensible ?
C‘est l’Opéra National du Rhin qui a présenté, un siècle après sa création à Frankfort, (18 août 1912) la première représentation scénique en France de « Der Ferne Klang » (Le son lointain) de Franz Schreker. C’est grâce à cet opéra que le compositeur autrichien fut reconnu internationalement.
Dans le cadre du "Festival of the Imaginary, Fables", le Pierrot Lunaire d'Arnold Schönberg était présenté à Flagey par l'ensemble Het Collectief et Eine kleine Nachtmusik de Mozart par le Quatuor Alfama. Entre ces deux œuvres s'est intercalé Papillons de nuit, film d'animation de Raoul Servais (Belgique, 1998).
Le programme de cette soirée, soigneusement concocté par Matthias Goerne et Pierre-Laurent Aimard, était tout entier placé sous le thème de la finitude et du sens de la vie
La Monnaie offre donc une nouvelle production de Lulu, l’opéra cruel d’Alban Berg (mise en scène Krzystof Warlikowski). Le metteur en scène a décidé de mettre en avant le côté professionnel de Lulu, son métier de danseuse et pour ce faire, il fait appel au Koninklijke Balletschool Antwerpen.
Enfant chéri des salles de concert depuis toujours, Krystian Zimerman nous revenait ce soir avec un programme qui sacrifiait au respect des anniversaires, celui de Debussy en l'occurrence, avec lequel il a toujours nourri des affinités particulières.
Dos au public et le piano face à l'orchestre, Pierre-Laurent Aimard, accompagné par la Philharmonie de Chambre de Brême, s'en est donné à coeur joie durant toute une longue soirée, dans un programme éclectique mais d'une grande cohérence.