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Diana Damrau, Jonas Kaufmann et Helmut Deutsch brodent un Colloque sentimental autour de Mahler et Strauss

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Détrompez-vous : ni Richard Strauss ni Gustav Mahler n’ont écrit le moindre lied sur ce texte tellement mélodieux et expressif. Seul un hollandais inconnu, Rudolf Mengelberg, neveu du célèbre chef Wilhelm, a mis en musique la version allemande de ce poème iconique de la langue française qui a inspiré une quarantaine de compositeurs dont un génial Debussy. Coquetteries, reproches, jalousies, affres, émois amoureux et autres caprices de Cupidon seront le fil conducteur d’un ravissant programme que les trois artistes ont agencé comme un dialogue entre deux personnages aux contours tantôt tranchants, tantôt empreints de la plus absolue délicatesse. Ce genre de récital à trois, comme un dialogue imaginaire, est souvent choisi pour présenter l’Italienisches Liederbuch de Hugo Wolf, qui s’y prête à merveille. Les trois complices de la soirée ont ainsi présenté souvent de cycle de Lieder même si la première idée appartient probablement au légendaire trio composé de Irmgard Seefried, Anton Dermota et Erik Werba. On a pu constater à quel point les textes du Strauss allemand conviennent à merveille à ce jeu : dans Die Georgin, troisième Lied de la soirée, le texte de Hermann von Gilm dit : « L’amour s’approprie de mon cœur. Soir ou matin, c’est le même ravissement et la même douleur ». Ces mots sont la définition parfaite de ce que ces trois merveilleux artistes nous ont servi dans cet espèce d’écrin argenté et miroitant qui est le Palau de la Mùsica à Barcelone. Quant à Mahler, l’intensité émotive qui transmettent ses Lieder lorsque de grands artistes s’y frottent est telle qu’ils vont nous bouleverser sans entrave. 

Diana Damrau et l’opérette : charme, élégance et légèreté

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Operette Wien, Berlin, Paris. Airs de Robert Stolz (1880-1975), Paul Lincke (1866-1946), Franz Lehár (1870-1948), Emmerich Kálmán (1882-1953), Richard Heuberger (1850-1914), Francis Lopez (1916-1995), Johann Strauss fils (1825-1899), André Messager (1853-1929), Paul Abraham (1892-1960), Henri Christiné (1867-1941) et Oscar Straus (1870-1954). , soprano ; Jonas Kaufmann, ténor ; Elke Kottmair, soprano et Emily Sierra, mezzo-soprano ; Münchner Rundfunkorchester, direction Ernst Theis. 2023. Notice en allemand, en anglais et en français. 61.15. Erato 5054197827983.

Diana Damrau face aux reines Tudor de Donizetti 

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La soprano Diana Damrau est l’une des artistes les plus considérables de notre temps. Adulée du public, star mondiale du chant, elle fait l'évènement avec un album consacré aux scènes finales des opéras Anna Bolena, Maria Stuarda et Roberto Devereux de Donizetti. L’artiste y incarne Maria Stuarda, Anna Bolena et Elisabetta, des reines plongées dans les drames de l’Histoire. 

Votre nouvel album présente des scènes tirées des opéras Anna Bolena, Maria Stuarda et Roberto Devereux de Donizetti. Qu'est-ce qui vous a poussée à enregistrer des extraits de ces trois opéras ? 

Quand on m'a proposé d'enregistrer avec le fantastique Orchestra e Coro dell' Accademia Nazionale di Santa Cecilia et le merveilleux Maestro Sir Antonio Pappano, cela signifiait que nous aurions la possibilité d'enregistrer comme dans une maison d’opéra. Enregistrer sur un seul album toutes les scènes finales des opéras de Donizetti avec comme sujet les reines Tudor était un rêve personnel. Ayant déjà chanté Maria Stuarda sur scène et préparé Anna Bolena, il n'y avait aucun doute sur ce qu'il fallait enregistrer, puisque ma préférée de ces reines est Elisabetta dans Roberto Devereux, mais je ne sais pas si je l'aborderai un jour sur scène.

Quels sont les défis musicaux et techniques à surmonter pour affronter les rôles de Maria Stuarda, Anna Bolena et Elisabetta ?

Les "reines Tudor" sont les plus belles pièces pour un "animal de scène". Vocalement et théâtralement, elles sont un immense plaisir. Vous pouvez jouer avec votre voix et vous avez fait l'expérience de ces femmes. Il s'agit d'une acrobatie vocale, mais elle doit toujours rester liée à la personnalité dramaturgique et, malgré les situations dramatiques, la voix doit être chantée avec la technique du belcanto.

De poignants lieder de Richard Strauss avec Diana Damrau, Mariss Jansons et Helmut Deutsch

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Richard STRAUSS (1864-1949) : Vier lezte Lieder, Mädchenblumen op. 23, Drei Lieder der Ophelia op. 67 et treize autres Lieder. Diana Damrau, soprano ; Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, direction Mariss Jansons ; Helmut Deutsch, piano. 2020. Livret en anglais, français et allemand. Textes des lieder avec traductions en anglais et en français. 73.21. Erato 0190295303464.

Meyerbeer par Diana Damrau : une évidence !

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Giacomo MEYERBEER
(1791 - 1864)
Extraits de Robert le diable, Le Prophète, Alimelek, L’Etoile du nord, L’Africaine, Il Crociato in Egitto, Le Pardon de Ploërmel, Ein Feldlager in Schlesien, Emma di Resburgo, Les Huguenots
Diana Damrau, soprano – Orchestre et chœur de l’Opéra National de Lyon, dir.: Emmanuel Villaume
2017-DDD-81’27-textes de présentation en français, allemand et anglais-Erato-0190295848996