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Le Stabat Mater de Pergolèse au Théâtre des champs Elysées

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Le Poème harmonique de Vincent Dumestre donnent au Théâtre des Champs Elysées une représentation du Stabat Mater de Pergolèse. Pour mieux saisir l’atmosphère de son époque, quelques œuvres du XVII siècle, ont été ajoutée,   à savoir :  l'Intonation d’un Stabat Mater d’un compositeur inconnu, une tarentelle « Mo’e benuto il Giovedi Santu » d’un autre compositeur anonyme, le Stabat Mater du Manuscrit de Monopoli, le Concerto per quartetto numéro 1 en Fa mineur de Francesco Durante et le Stabat Mater du Manuscrit d’Ostuni. Toutes ces partitions précédent l’ultime chef d’œuvre de Pergolèse.

Est-ce le hasard de la programmation qui fit que le spectacle était divisé entre une première partie orientée vers les voix masculines, à savoir du Stabat Mater initial jusqu’à celui du manuscrit d’Ostuni, et une seconde vers les voix féminines avec le Stabat Mater de Pergolèse ? En tous cas, le spectacle commença fort bien était fort avec le l’Intonatione du Stabat Mater initial, duo a capella dans lequel Serge Goubioud et de Hugues Primard purent exprimer leur souplesse vocale. Il continua avec la Tarentelle, durant laquelle les musiciens entrèrent dans la salle en passant au milieu des spectateurs, Puis ce fut le Stabat Mater du manuscrit de Monopoli, talon d’Achille du spectacle, dans lequel Serge Goubioud, Hugues Primard et leur confrère baryton Emmanuel Vistorky cherchaient en vain la vitalité de cette œuvre quasi monocorde.

Musique de la Renaissance au Festival Musical de Namur

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Cette année marque les 60 ans du Festival Musical de Namur. Dédiée à Jodie Devos, qui devait s’y produire le 11 juillet, cette 31ème édition a débuté le 6 juin (avec un concert Haendel en prélude le 28 mai) et se clôturera le 13 juillet par un concert autour du thème des oiseaux. 

Le mardi 2 juillet fut l’occasion d’entendre un concert consacré à des œuvres de la Renaissance, et plus particulièrement à la figure de l’Homme Armé. Interprété par l’Ensemble Clément Janequin et Les Sacqueboutiers de Toulouse, le programme complet sera détaillé en fin d’article. 

Le début du concert fut quelque peu mitigé. La position en alternance (un musicien, un chanteur) des artistes n’a pas directement porté ses fruits et la balance s’en est ressentie, livrant un résultat quelque peu brouillon. Ce sentiment s’est poursuivi dans la pièce instrumentale Pavane et Gagliarde de la Guerre de Pierre Phalèse, qui a vu de nombreux problèmes de mise en place apparaître. 

La pièce suivante, le Gloria de la Missa de Bomba de Pedro Bermúdez fut aux antipodes de la précédente. Balance parfaite, équilibre total, symbiose des chanteurs et de l’organiste Yoann Moulin, sans aucun doute l’une des plus belles interprétations de la soirée. Cette œuvre a permis aux artistes d’entrer totalement dans leur concert, et de nous livrer par la suite une copie parfaite. Pour les meilleurs moments, nous pouvons également citer La Guerra de Mateo Flexa ou bien le Benedictus de la Messe La Bataille ainsi que La Guerre de Clément Janequin (dont la fin étonnante pourrait avoir sa place dans un concert de musique contemporaine).